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robert frank

dimanche 28 février 2010

samedi 13 février 2010

CANDY MOUNTAIN



" Robert Frank est peu connu des cinéphiles car, cofondateur avec Shirley Clarke, Gregory Markopoulos et Peter Bogdanovich, dans les années soixante à New York, du New American Cinéma Movement, il n'a tourné jusqu'à présent que des films assimilés à l'Underground (...) Et pourtant, ce Zurichois exilé jouit d'une renommée internationale pour s'être affirmé dans les années»cinquante comme l'un des plus grands photographes de cette deuxième moitié du siècle.


Il possède une communauté de regard avec Walker Evans, l'un des plus grands photographes américains de tous les temps, dont les clichés pris durant la grande Dépression à la demande de l'administration Roosevelt pour témoigner de la terrible misère qui régnait alors dans le pays demeurent inoubliables à leurs spectateurs. Comme Walker Evans, Robert Frank a une manière de saisir l'essence d'une condition à travers une attitude ou la seule expression du visage. Mais, autant Walker Evans traque impitoyablement la réalité telle qu'en elle-même, dans son expression la plus crue, autant Robert Frank met en lumière, révèle, l'insolite que contient cette réalité ou qui est créée par elle.

Candy Mountain est né du désir qu'il avait de travailler sur un projet plus ambitieux qu'à l'ordinaire avec son ami Rudy Wurlitzer. Cet excellent scénariste est bien connu des cinéphiles pour avoir signé le scénario d'une demi-douzaine de films dont ceux de trois œuvres originales tournées par trois cinéastes réfractaires au système : Glen and Randa de Jim McBride, Two-Lane Blacktop (Macadam à deux voies) de Monte Hellman et Pat Garrett and Billy the Kid (Pat Garrett et Billy le Kid) de Sam Peckinpah. Dans ce dernier film, il tenait un tout petit rôle, celui de Tom O'Folliard, compagnon du Kid tombant juste après le générique sous les balles des hommes de Garrett. Ces trois films relataient une odyssée liée à un désir de fuite en avant dont le but (respectivement une ville mythique, l'arrivée à New York en vainqueur d'une course automobile clandestine, l'exil au Mexique) se dérobait au point que le sens originel du voyage entrepris, s'épuisant au fil des étapes et des rencontres, se dissolvait dans le néant.

De fait, Candy Mountain témoigne en permanence de sa double paternité. Il est non seulement imprégné des personnalités, complémentaires, de ses deux pères, mais on y décèle aussi les influences que l'un et l'autre ont subies. Il s'agit du récit d'un voyage relevant du « Road Mo vie » qui s'apparente à la fois au périple vagabond à la Jack Kerouac, à l'itinéraire initiatique et à l'« odyssée lamentable » à l'italienne. Mais, les rencontres insolites et cocasses que fait le protagoniste en cours de route ainsi que la mobilité et l'instabilité de son but le transforment en un parcours qui tient tout à la fois de la chasse au trésor, du jeu de piste et du jeu de l'oie. Il en résulte une certaine ironie quelque peu distante encore accusée par le traitement de l'image qui, quoique en couleurs, est « dessinée » comme si elle était en noir et blanc, rendant ainsi encore plus glacials les paysages hivernaux battus par les vents que traverse le protagoniste.


A travers lui, sorte de Candide égaré dans les contrées mouvantes de la « Frontier », c'est un regard lucide, voire caustique, qui est porté sur les réalités et les illusions d'une Amérique pour laquelle le rêve semble bien fini et qui apparaît en proie à une schizophrénie incurable. La narration elle-même adopte une structure fragmentée, une dramaturgie séquentielle dont les segments ont pour liens, d'une part, le protagoniste — musicien raté parti à la recherche d'un génial luthier créateur d'un Stradivarius de la guitare électrique — et, d'autre part, la musique. De cette musique, légitimée par le sujet, il est tracé un panorama de quelques-unes des meilleures tendances actuelles outre-Atlantique qui participe lui aussi de cette fragmentation schizoïde."

Alain Garel, La Revue du cinéma

samedi 6 février 2010

NEW-YORK



Fascination - Rêve - Histoires

Le prochain disque de Christopher Bock.


Livraison prévu en juin pour le loner de Tournefeuille.Patience !!!
http://c.bock.free.fr/cbock.html
Christopher bock en concert :
le 10 avril a Poissy (78) au country music box show
le 15 et 16 mai a Beauvais (60) au country music box show
le 5 juin a Touget (32)
le 6 juin a Chalon sur Saone (71) au country music box show
le 25 septembre a Tournefeuille (31)

CONCERT Mary-Lou



C'est entre la rivière Lot et la voie ferrée à Capdenac-gare (12) en se samedi 14 novembre que le groupe MARY-LOU à décidé de déposer ses bagages. Les trois musiciens: Mary; chant, guitare, violon, washboard - Jean-Luc Brosse; chant, guitares, accordéon, harmonica – Stéphane; piano, orgue et chœurs viennent défendre leur dernière livraison « courrier transatlantique » un disque enregistré dans le Finistère (chez eux) et dont la post production a été assuré en Floride. Le groupe dans sa tournée « escales transatlantique » à prévu de retraverser l'océan pour rejoindre la capitale de l'Arkansas et revoir la Floride mais ont pourra aussi les rencontrer encore pour de nombreuses dates en France en se début d'année 2010.
Bien ! présentation faites et trajet a peu prés défini que c'est-il donc passé se soir un peu froid à Capdenac en compagnie des MARY-LOU ??? Mieux vaut définir sa en deux mots: le premier ?
LA ROUTE : Oui il aurait été facile de définir la musique donné se soir là par la nomenclature musicale chére aux amateurs de classification du genre. On parle « Americana » au sujet de MARY-LOU même en France aujourd'hui mais se terme souvent sonne faux à mon oreille car l'on y retrouve parfois dépeint une Amérique fantasmé ou toute ressemblance avec la réalité se confond avec des mauvais clichés de la cote ouest des État-Unis. Non ici, on est pas non plus avec Johnny et Lætitia en Harley-Davidson sur la route 66 (la mother road). La route emprunté par MARY-LOU est beaucoup plus sinueuse que la 66, le goudron l'a pas encore souillé et si des véhicules a moteurs l'empruntent ils ne vont pas encore assez vite et on préférerait un train à la place (on y seras d'ailleurs invité à la première chanson « honky tonk train »).La route aux states Jean-Luc la tracé plusieurs fois pour de vrai et il y a même entrainé Mary et on a pas de mal à les imaginer tout les deux tel des bonnie & clyde à chercher l'aventure (ici musicale). « La route » le mots plusieurs fois reviendra souvent dans la présentation de ses chansons sur scène. Le chanteur n'est jamais bavard mais parle bien et on l'écoute avec attention c'est plutôt rare chez les artistes. Sa aussi sa doit venir des rencontres, de la route donc.
L'HERITAGE : Comme l'est la transmission familiale que l'on saisit quand on forme son oreille musicale dans la collection des disques vinyles de ses parents. Pour Jean-Luc Brosse c'est le jazz et le western-swing qui vont le toucher et orienter sa future vie de musicien.
L'héritage musical n'a de la valeur chez les « MARY-LOU » que parce que toutes leurs chansons se nourrissent de musiques populaires dans le sens ou toutes ces musiques sont interprétées et rendu vivantes par le groupe. Pour cette raison tout le concert transpirera une humanité rare en ses temps dit de crise. Oui et puis comme chez les compagnons bâtisseur et autres ouvriers itinérant on aime le travail bien fait dans se groupe. Tout sonne juste ; la voix de Mary sereine et précise – piano rag-time en syncope folle de Stéphane et puis la guitare télécaster sonne comme une télécaster sans effets, twang assuré. De la prestation donné se soir aux autres productions discographiques (« courrier transatlantique » est dejas le 5 ieme Album) fournie par Mary-Lou on peut se dire que ces musiciens ont décidé de toucher à l'os même de ce que produit une bonne chanson . Allez voir se que les musicologues recherchaient dans les chansons folk du début du siècle dernier. Les textes français sur ces rythmes d'outre-atlantique correspondent bien a des histoires d'hommes et de femmes dans lesquels chacun peut se reconnaître et si même l'histoire, la grande est évoqué dans un long talking blues (heures noires des habitants de l'Acadie, déportation, oppression) on sera pertinemment saisie par un propos, je le répète, juste et humain.
Voilà ce soir là c'est bien plus loin que l'Amérique que nous a entrainé Mary-Lou et c'est aussi bien plus prêt de l'émotion d'un partage musical si inhabituel de nos jours que j'ai pu assister à leur concert.
La prochaine fois que vous voyez arriver Mary-Lou prés de chez vous, allez-y ! C'est bien la meilleure chose que je puisse vous conseiller.
En lien toute les références nécessaires pour mieux connaître le groupe et a noter l'excellent DVD capture d'un de leurs concerts (indispensable pour confirmer mon propos)
Site internet: www.mary-lou.fr
Blog: http://groupemarylou.canalblog.com
Vidéos: http://www.youtube.com/ user/ Marylouband