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robert frank

samedi 5 février 2011

Franz Wild - Only one shot.LAVAUR 30.10.10

FRANZ WILD


C'était bien avant que j'entende la voix du bonhomme et que ses chansons tournent en boucle dans ma tête au réveil, qu'un ami me parlais déjà de son copain Franz de Toulouse. A chaque fois que nos discutions abordaient le sujet du Folk et de Dylan en particulier celui-ci m'envoyait toujours à la gueule: « moi j'connais un gars qui est auteur-compositeur !!! un vrai ! Et qui sait tout sur Dylan alors ...(ferme la !) ».
Le talent et la culture étant chose plutôt aléatoirement distribué sur cette terre je prend bien souvent garde des gens qui prétendent connaître l'histoire du petit rockeur du Minnesota et qui se métamorphose en mauvais H.Aufray de sous préfecture.
Gone,gone,gone with Gospel, Jesus and your blues.
La claque c'est la visite sur le Myspace de Franz Wild le titre « Gone,gone,gone » devient hypnotique pour l'amateur de folk-rugueux et possédé que je suis. « Gospel, Jesus and your blues » vient enfoncer le clou. « Gospel, Jesus and your blues »: Une seule bonne chanson fait toute la différence et peut faire oublier toutes les autres.
La halle aux grains Lavaur.
Enfin ma première rencontre « LIVE » avec l'artiste. Moyenne d'age du public de la salle en dessus de 40 ans que l'on croirait sortie pour une soirée au Carnegie Hall. La présence en première partie du légendaire Bob Brozman venu a l'initiative de Franz place la barre haute pour la soirée.
Franz arrive seul avec sa 12 cordes pour un titre que je ne connaissais pas. La voix et la tonalité des textes s'imposent d'entrée malgré une fébrilité apparente. Puis viendra le titre « Only One Shot » ou on assiste a un vrai bon folk-rock qui met en évidence la cohésion du groupe et l'adhésion du public. Les titres« Ain't Gonna Walk » et « Go Get Lost » confirme la direction: texte intelligent et équilibre entre folk-song et basse saturé savament dossé par Oli le Baron.
Aux dernières nouvelles que m'a donné Franz son album est en préparation avec Oli comme producteur quand on sait que le bassiste d'un soir a Lavaur a collaboré ente autre avec Sylvain,Sylvain des Dolls et les JAD WIO on ne peut être qu'impatient d'écouter le résultat final !
Pour en savoir plus
http://www.reverbnation.com/franzwild & www.myspace.com/franz.wild

CLASSIQUE & SALE


Sticky Fingers (avril 1971) n'est pas le meilleur album des Rolling Stones mais il est la plus grande démonstration si c'était nécessaire que leur musique pouvait survivre aux années 60 et perdurer encore aujourd'hui. L'après Brian Jones et Altamont voit aussi se profiler à l'horizon les problèmes financiers et de management du groupe (nouvelle maison de disque et départ d'Allen Klein).
Avant de devenir le groupe aux reformations mercantiles et le jouet du business-man Jagger c'est avec l'aide des meilleurs musiciens que sauras enregistré « Sticky Fingers ».
Putain de casting en réalité: Ry Cooder, Nicky Hopkins,Billy Preston,Bobby Keys,Jack Nitzche et l'ombre de Gram Parsons pour assurer les fondamentaux d'un chef d'œuvre des Stones.
L'alchimie réalisé dans se disque réside dans le juste équilibre entre les titres bluesy et les ballades acoustiques imparables.
Avez-vous déjà enlacés une jolie mexicaine sur « I got the blues » dans votre chambre à la lueur d'une bougie et vous êtes vous ensuite allongé avec elle sur le lit quand commence « Sister Morphine » ? Que dire sinon de l'usine a riffs de « Brown Sugar » à « Can't you hear me knocking » dont la recette seras réemployée pour tous les disques suivant des Stones.
Il y a « Wild Horses » qui expose l'obscure et féminine face du groupe. Aujourd'hui encore une Susan Boyle ! reprenant le standard comme tant d'autre avant elle, n'arrivera jamais (mais on ne le lui demande pas) a dépasser l'originale mais prouve bien l'intemporalité de la musique des Stones.
Il y a la culte pochette de Warhol à la fermeture éclair que l'on pourra aujourd'hui transformer en horloge murale pour un meilleur effet (Sa, Andy aurait aimé ?).
Il y a surtout de la poussière, de la sueur qui imprègne les draps, des trucs plus ou moins illicite et comme le son épais d'un ampli Marshall deux corps perdu au milieu de Monument Valley bref le disque de rock le plus à l'image de ses créateurs THE ROLLING STONES.