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robert frank

mardi 9 avril 2013

CONCERT Jean Louis Murat Toulouse 08/04/2013

C’était le concert Toulousain de Jean Louis Murat au Connexion Live petite salle prés de l’allées Jean Jaurès dans ce printemps qui tarde. La scène est minuscule mais suffisante pour accueillir Stéphane Reynaud et J.L.M qui s’accompagnera tout le long de la soirée de sa seule guitare à résonateur. Salle comble face aux deux artistes qui sont baigné par les projections lumineuses du triptyque vidéo en arrière tableau.
Holden ayant déclaré forfait c’est avec un peu d’impatiente du public que ce présente enfin sur scène le chanteur élégant (je ne vais pas faire ici un compte rendu pour le magasine Vogue Hommes international !!!). La chanson « Over And Over » ouvre le concert. Magie immédiate, on est pris instantanément dans les filets de la dernière livraison de l’auvergnat l’album « TOBOGGAN ».

On sait que l’auteur-compositeur-interprète aime à s’imposer des contraintes à la création (utilisation d’un même instrument pour toute les chansons d’un même disque par exemple) mais c’est à croire qu’une exigence semblable s’empare du chanteur en tournée. Pour cause
La configuration guitare/batterie pourrait laisser penser que l’habillage sonore en serait diminué lors de ses prestations. Il n’en est rien. Perfection et maitrise totale du son avec un choix de chansons qui s’adaptent au mieux à l’affaire.
La set-list ressemble point pour point à celle du concert parisien au Trianon de vendredi dernier. Les Muratiens présent auront peut être noté un inédit que mon émotion ne m’aurait pas fait relever (ils m’en excuseront) mais à part la chanson « Agnus Dei Babe » qu’il jouera enfin se soir à Toulouse. Nous avons droit aux mêmes titres que la capitale (qui pourrait dire que Murat fait du parisianisme enfin !!!).
Pas un moment faible dans cette soirée.


Les climats évanescents qui font la signature du compositeur seront là.
La reverb et l’habileté du guitariste-chanteur a dompter des effets larsen (on est avec un type de guitare qui ne pardonne rien ) avec Stéphane à la batterie remette sur les rails le ronron rythmique dont nous avait un peu habitué la tournée « GRAND LIEVRE » . La chanson « Lindberg Business » devient une machine de guerre blues/rock (Jean-Louis glisse un bottleneck sur les cordes) et mon rêve de voir sur scène les chansons de « PASSIONS PRIVEES » soudain assouvit.
La voix du chanteur ne s’apprécie pas mieux que sur scène et je l’avais un peu oublié. Je me suis même surpris à comprendre alors pourquoi la gent féminine présente ce soir, ondulait doucement face au chanteur en fermant les yeux.
Aucune concession à la facilité et une formidable manière de ce renouveler chez Murat (vous pensez à Neil Young quand j’écris cela ? oh non !!! … ce soir il était plutôt fringué comme Léonard Cohen ? "mon dieux que je hais les comparaisons")
Le dernier L.P ainsi que la tournée qui le prolonge ne peut que satisfaire les déjà amateurs et convaincre les autres de l’importance de cet artiste dans le paysage musical français.


Loin Devant. Unique. Indispensable. Génial

En sortant du concert séance de dédicace. Foule, file d’attente, je passe devant le stand et je lance à la volé dans la direction du chanteur son prénom « Jean Louis !!! ».Murat lève la tête est il jette ses yeux bleue acier sur moi. Je lui dis « Merci !!! ». Il sourit.

Que lui dire de plus ?

1 commentaire:

  1. garçon ou fille, on est tous "tombés sous le charme"! cette tournée est exceptionnelle, qu'on se la dise.
    l'"Extraordinaire voodoo" conclue à merveille les concerts de la tournée TOBOGGAN (mais quelle chance vous avez d'avoir eu droit à Agnus Dei Babe!

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